Professeur agrégé d’Espagnol, Gilbert Azam a poursuivi avec le même succès une carrière d’enseignant, de chercheur et d’écrivain.
Enseignant particulièrement apprécié, des générations d’élèves ont pu bénéficier de ses qualités pédagogiques et de son immense culture qui lui valut de soutenir avec succès en 1978 devant l’université de Toulouse II une thèse de doctorat sur l’œuvre de J.R. Jimenez.
Chercheur infatigable toujours soucieux d’approfondir ses connaissances et de confronter ses travaux, il fut membre « del centro de Investigaciones sobre filosofia Iberica » et l’auteur de nombreux articles publiés dans des revues littéraires tant françaises qu’espagnoles .
Écrivain, ses premiers romans écrits à 22 ans « Au travers de son masque » et « Chargés d’un feu secret » l’ont fait connaître du public.
Plus tard son recueil de poèmes « Concerto pour une âme. » lui valut d’être couronné par l’Académie des jeux floraux en 1969.
Dans son dernier ouvrage paru en 1971 : « Le printemps sauvage », il a su « nouer les fils d’une aventure que vivent trois jeunes gens sur la toile de fond de mai 68. Handicapé moteur, Gilbert AZAM savait pour les avoir vécues les difficultés que peuvent rencontrer les personnes en situation de handicap.
A 30 ans il décide de consacrer son énergie à leur service, notamment aux plus jeunes pour les aider dans la poursuite de leurs études universitaires, la reconnaissance de leurs aptitudes intellectuelles, leur promotion et leur insertion.
Il crée à cet effet en 1970 avec une poignée de militants l’Association pour la Promotion des Intellectuels Handicapés Moteurs qu’il n’aura de cesse de faire vivre, reconnaître et évoluer jusqu’à sa disparition précoce, en 1986, à l’âge de 47 ans.