Retour d’expérience d’une étudiante en licence professionnelle GeBAP (Génome et Biotechnologies pour l’Amélioration des Plantes) à l’Université Paul Sabatier qui devait faire un stage de 4 mois pour valider sa licence.
J’ai eu l’opportunité de réaliser mon stage de fin d’études à l’étranger, d’avril à août 2019. J’ai choisi de partir au Luxembourg, pour travailler en tant que technicienne de laboratoire au Luxembourg Institute of Health (LIH). Ma thématique portait sur la production et l’expression recombinante de deux allergènes respiratoires de lapin. J’ai pu acquérir quatre mois et demi d’expérience avant d’entrer dans le monde professionnel.
Le Luxembourg est un pays chargé d’Histoire: situé entre la France et l’Allemagne, il a constitué un lieu de passage phare dans les périodes des deux Guerres Mondiales. Le Grand Duc Jean, décédé le23 avril 2019 à l’âge de 98 ans, a participé à la libération du pays durant la Seconde Guerre Mondiale.Après une scolarité à Luxembourg-Ville et en Grande-Bretagne, il a dû fuir (France, USA, Canada et Angleterre) lors de l’invasion du Luxembourg par les Nazis. Après des études de Droit et Sciences Politiques au Québec, il est retourné au pays en Novembre 1942 comme soldat volontaire aux Irish Guards, puis est devenu Lieutenant huit mois plus tard. Il a aussi participé au Débarquement sur les côtes Françaises à Bayeux le 11 Juin 1944, ainsi qu’à la libération de Caen. Le 10 Septembre 1944, il est revenu à Luxembourg, libérée par son père le Prince Félix, puis est reparti au combat en Allemagne jusqu’à la fin de la guerre. Aujourd’hui, c’est son fils Henri qui est le Grand Duc du Luxembourg.
Sur le plan linguistique, bien que le Luxembourg soit un pays francophone, le LIH est un institut regroupant des employés de plus d’une trentaine de nationalités différentes. L’anglais est donc la langue de prédilection de cette entreprise. J’ai alors assisté à des réunions hebdomadaires de diverses natures:des réunions d’équipe les vendredis pour faire le point sur les travaux à mettre en œuvre la semaine suivante, des présentations de chercheurs de l’équipe pendant ces mêmes réunions, ou encore des présentations de doctorants sur les avancées de leurs travaux de thèse tous les lundis. J’ai aussi échangé avec des étudiants en thèse venant de différents pays (Allemagne, Inde…).
En dehors du contexte professionnel, les étudiants de la résidence où j’ai logé venaient des quatre coins du globe. Mes voisins de palier venaient des États-Unis et de l’Azerbaïdjan, nous avons évidemment communiqué en anglais. J’ai de plus fait des rencontres lors de plusieurs concerts, notamment avec des Allemands, avec qui j’ai aussi parlé en anglais.
Ce stage m’a non seulement permis d’étoffer mes connaissances scientifiques, mais aussi d’améliorer mon anglais, ce pourquoi je voulais initialement partir à l’étranger.Je tiens encore une fois à remercier l’APIHMS de m’avoir accordé une bourse de séjour linguistique et encourage vivement tous les étudiants à partir à l’étranger durant leurs étude